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C’est quoi les cryptomonnaies? le web 3.0? les NFT? et surtout, qui prend du jambon sur sa pizza? Notre événement «crypto-pizza» a répondu à toutes ces questions! On essaie de te résumer tout ça dans cet article.
Le 21 septembre 2022, les membres du réseau Bouleau ont assisté à un événement super original et «100% made in Bouleau»! Nous avons demandé à Ivan Perroud de nous expliquer les cryptomonnaies et la blockchain comme si nous étions des enfants de 5 ans… Ivan baigne dans le sujet depuis les débuts du bitcoin et ça n’a pas été hyper facile pour lui de nous résumer un thème qui le passionne. Mais après une heure de présentation, on était moins cons qu’au début! Puis, de bons échanges autour de délicieuses pizzas ont réconforté celles et ceux qui n’avaient toujours rien compris… Si tu as loupé cette occasion, on va essayer de te retranscrire les informations principales de la soirée:
Les exemples donnés par Ivan parlent d’eux-mêmes: au Venezuela, le gouvernement a décidé tout à coup de diviser la valeur de la monnaie de… 1’000’000! Tandis qu’en Argentine, les citoyens se sont vu confisquer leurs comptes d’épargne… C’est contre ces dérives des systèmes bancaires que le bitcoin s’oppose. Cette monnaie virtuelle ne peut pas être créée comme ça. Selon l’image utilisée par Ivan, elle fonctionne comme de l’or qu’on peut gérer depuis son ordinateur.
En introduction de sa présentation, Ivan a tout de suite voulu mettre au point un sujet qui fait couler beaucoup d’encre dans les médias: la consommation énergétique du système des cryptomonnaies. C’est vrai qu’actuellement c’est assez énorme, mais il faut garder en tête que des progrès sont faits tous les jours dans ce domaine. Les fameux «mineurs de bitcoin» qui valident les transactions de cette monnaie et qui utilisent effectivement beaucoup d’électricité pour cela, ne sont pas situés physiquement en Suisse, ni dans nos pays limitrophes, car nous ne disposons pas de surplus d’électricité. Et dans l’ensemble, Ivan nous a convaincu que l’énergie consommée est à l’image de la valeur apportée et que le jeu en vaut la chandelle, du moins pour l’instant.
Ivan a très bien résumé les différentes ères de notre cher Internet: web 1 = on lit des choses mais finalement on reste assez passifs, web 2.0 = on interagit, le symbole pour cela c’est un peu Facebook et les blogs. On est maintenant tout au début du web 3.0, qui va nous fournir des outils pour gérer nos données. Les bitcoins ont amorcé cette nouvelle ère. Le web 3.0 offre pour l’échange de valeur ce qu’Internet a offert pour l’échange d’informations de manière globale. Cette innovation est notamment très intéressante pour les artistes, qui vont pouvoir vendre des œuvres d’art digitale sans devoir passer par des intermédiaires onéreux.
On a tous très vite compris qu’Ivan était un fan d’Ethereum, même s’il reconnait que bitcoin a révolutionné bien des choses. Avec Ethereum, la blockchain va plus loin que l’échange d’argent. En plus, ce système tord le cou aux critiques de gaspillage d’énergie, car il n’en utilise que très très peu. A la base, Ethereum était connu pour sa cryptomonnaie, l’Ether. Mais il a très rapidement permis la création d’autres projets, comme les NFT par exemple. Ces «Non Fungible Tokens» ont beaucoup fait parler d’eux. Au contraire de nos pièces de monnaie qui sont interchangeables, chaque NFT est unique. Les «cryptopunks», première collection de NFT reconnue, sont au nombre de 10’000 pièces qui valent chacune entre 100’000 et 150’000 francs.
Ses NFT, Ivan les stocke dans son «wallet», soit son portefeuille numérique. On a oublié de le dire au début, mais le nom de «cryptomonnaies» vient de la «cryptographie». Chaque «compte crypto» est unique, et la cryptographie est utilisée pour les sécuriser. Mais on peut aussi voir un wallet comme une identité numérique, qui permet de connecter à différentes applications, comme on se connecte à Twitter avec son e-mail et son mot de passe. Une adresse crypto est une suite de chiffres et de lettres compliquées à retenir, mais Ethereum permet dorénavant de remplacer tout ceci par des noms classiques se terminant par «.eth». Là on avoue qu’on a perdu pas mal de personnes, mais surtout, les discussions sont devenues très animées autour de ces fameuses clés et identités numériques…
On espère t’avoir bien résumé toutes ces informations super intéressantes qu’on a glanées lors de cette soirée trop sympa et surtout qu’on t’a donné envie de nous rejoindre pour un prochain événement Bouleau!
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