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Tanguy Ecoffey: Le Robin des bois du Jorat

Publié le
parAnick Goumaz

Tanguy a une idée par jour en moyenne. S’il trouve les bonnes personnes pour l’épauler, son enthousiasme embarque facilement tout le monde dans l’aventure. Comme dit Cindy, il pourrait vendre des glaçons à un esquimau! Et ainsi est né Bouleau… On a posé quelques questions à Tanguy pour que tu puisses faire sa connaissance!

Tanguy Ecoffey

Hello Tanguy, est-ce que tu passes une bonne journée?

Oui au top ! J’ai un bon paquet d’énergie ce matin j’espère que ça va durer !

Quel a été l’élément déclencheur qui t’a motivé à lancer Bouleau?

Le besoin de partage !
J’ai participé à plusieurs événements de réseautage à Fribourg, Lausanne, etc. Je trouvais trop bête qu’il n’y ait pas plus d’occasions d’échanger entre nous et de suivre l’actualité des entreprises et entrepreneurs de notre belle région.

Entre ta première idée et le projet tel qu’on le connait aujourd’hui, Bouleau a-t-il beaucoup changé?

Oui clairement ! Il parait que ça se passe souvent comme ça 😂
La 1ère idée de Bouleau était de réaliser un magazine pour traiter de l’actualité économique de la région et de le distribuer deux fois par an aux 3500 entreprises de la région.
Avec les mêmes objectifs de créer des liens et des synergies dans notre région, on a étendu notre concept avec un Webzine et le réseau Network. Avec tout ça, on est au taquet pour faire briller notre région 😉

Comment s’est créé votre trio de choc avec Cindy et Anick?

Cindy est la 1ère coworkeuse à avoir rejoint le Jorat Coworking. Le feeling est tout de suite passé, on échange régulièrement (et longuement parfois 😊) sur nos idées respectives… Quand je lui ai parlé du magazine, elle a toute de suite été motivée à faire partie de l’aventure. On s’est rapidement aperçu qu’on aurait besoin de quelqu’un pour gérer la partie rédactionnelle. Par chance, j’ai rencontré Anick quelques mois auparavant dans le cadre du Festival Into The Corn dans lequel elle s’engage bénévolement. Anick, elle est toujours au taquet pour de nouveaux projets ! Après 2-3 binch et une petite analyse de marché, l’aventure Bouleau démarrait avec cette belle équipe !

Si tu pouvais remplacer Anick et Cindy d’un coup de baguette magique, avec qui rêverais-tu de travailler?

Ahhh mais non, il faut surtout pas les remplacer, Bouleau serait bien mal embarqué 😂
Mais si on peut ajouter 2 personnes, pourquoi pas Steve Jobs (on le fera bosser sur le I-Bouleau) et Ray Charles (pour avoir un peu de musique lors de nos apéro-séances)

Tu es né dans le Jorat, tu travailles à Servion, mais tu as aussi beaucoup voyagé. Qu’est-ce qui fait que tu sois resté dans cette région?

J’ai adoré chaque voyage et j’ai pu à chaque fois me rendre compte du confort de vie suisse, c’est une chance unique de vivre ici même si parfois on a tendance à trop se plaindre 😉
Le région du Jorat, c’est beaucoup de belles rencontres, la proximité de la ville avec le calme de la campagne, que demander de plus ?

On dit que tu es le slasher de Bouleau, est-ce que cette définition te convient et pourquoi?

Oui je peux vivre avec 😂 !
Quand on discute d’une idée avec des amis ou d’autres personnes, je trouve qu’il n’y a rien de plus frustrant de ne pas aller au bout pour tester cette idée…(après un 1er tri quand-même 😉)
Bien sûr cette démarche à un coût financier, organisationnel, etc. Mais l’apprentissage qui en découle vaut pour moi toutes les formations du monde.
Être slasher, c’est surtout développer des projets qui nous passionnent. Alors je crois que l’on est finalement un peu tous des slashers chez Bouleau.

Tu as ouvert le Jorat Coworking à Servion, que réponds-tu à ceux qui disent que le coworking, c’est mieux en ville?

Je les invite volontiers autour d’un café au Jorat Coworking pour en débattre 😉
Pour moi il n’y pas de clivage entre les coworking en ville VS les coworking en campagne. L’enjeu est plus dans le fait de convaincre les entreprises à offrir des solutions de bureaux partagés à proximité du lieu d’habitation des collaborateurs (dans un intérêt économique et écologique).
Le Covid a donné un coup de boost dans cette réflexion, mais la route est encore longue !

Tu dédies la majeure partie de ton temps à la plateforme Robin des Fermes que tu as cofondée, tu nous expliques le concept en deux mots?

C’est une plateforme qui permet de connecter producteurs et consommateurs. En deux clics, le consommateur peut trouver un producteur qui l’entoure, lui commander des produits et se les faire livrer à la maison. Tout l’enjeu est de donner un maximum d’outils aux producteurs pour qu’ils puissent se défendre vis-à-vis des intermédiaires trop gourmands.

La plateforme Robin des Fermes est en ligne depuis mi-avril, un premier bilan?

La création de la plateforme 100% sur-mesure était un énorme challenge. On est super contents de voir qu’elle fonctionne bien, tout comme notre solution logistique.
Le 1er bilan est donc positif, on va maintenant se concentrer sur l’acquisition de producteurs sur différentes régions afin de faire grandir notre offre.

Tu as mené à bien deux campagnes de crowdfunding (pour le Jorat Coworking et pour Robin des Fermes), un conseil à ceux qui aimeraient se lancer?

Il ne faut pas négliger le temps et l’énergie que prend une campagne de crowdfunding. La communication est un élément clé : comment faire passer mon message ? A qui et comment diffuser ma campagne ? Etc.
Il est aussi important de déjà avoir une petite communauté avant de lancer la campagne.
Ça mériterait presque une petit event Bouleau avec une marche à suivre pour lancer son crowdfunding 😉

Allez, un petit scoop pour Bouleau, c’est quoi ta prochaine idée ?

Ça fait quelques années que je veux lancer un concept de « mariage fictif », mais pas sûr qu’elle voit le jour cette idée 😂

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